Rebonjour !
La formule est mince puisque mon dernier article remonte à plusieurs mois et qu'il avait pour objectif de tenter d'expliquer pourquoi il y avait déjà un moment que je n'avais pas écris.
Nous arrivons à la mi-octobre et je me demande encore quand l'été 2009 arrivera, ou s'il arrivera un jour. Rénovations, périples à travers le Québec pour différents événements, tentatives d'évasion estivale, rénovations, travail, visite d'amis à la maison, rénovations, trop peu de baignade et de soleil, quelques « gin tonic », cours d'université et... euh... rénovations... font en sorte que je n'ai pas vu la belle saison passer. Il faut bien s'occuper, me dis-je souvent.
Parfois c'est trop.
Une autre petite mise au point : Comme l'objectif premier de ce blogue était au départ, et demeure, l'échange d'idées et le débat dans une perspective de construction du Québec de demain, je tenterai de me concentrer sur des sujets en lien avec cette thématique. Ça ne m'empêchera toutefois pas de livrer des témoignages plus personnels parfois ou de déraper à propos de choses trop belles ou trop graves de la vie qui méritent d'être soulignées, tenez vous le pour dit.
En parlant de choses trop belles, ma soeur Myriam est enceinte depuis quelques mois maintenant et, si la tendance se maintient, je serai « mononcle » en mars... Comme quoi la réalité dépasse parfois la fiction et que la vie peut nous émerveiller, tel que le constateront celles et ceux qui suivent ses tribulations depuis plus d'un an.
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Avez-vous entendu parler de la campagne municipale dans votre coin depuis quelques mois ? Savez-vous qui sont les candidats à la mairie (s'il y en a plus d'un, puisque des centaines de municipalités du Québec voient leurs maires élus par acclamation), à l'échevinage ?
Si vous avez répondu NON, vous faites exprès.
Il n'y a aucune raison, alors que les élections municipales se tiennent à la même date partout au Québec, que plusieurs de ces courses (surtout celles des grandes villes) occupent un espace médiatique immense et que l'effort du Directeur général des élections du Québec (DGEQ) est tangible tant dans les médias traditionnels que sur Internet, de ne pas être au courant de ce que proposent les municipales 2009.
Le municipal est le pallier décisionnel qui permet l'élection du plus grand nombre de représentants du peuple, qui offre le contact le plus direct avec les citoyens et, ce n'est pas à négliger, au sein duquel certains élus le sont avec le plus grand nombre de suffrages directs au Québec, voir au Canada (le choix à la mairie de Montréal, par exemple, est issu du vote potentiel direct de plus d'un million d'électeurs alors que la circonscription électorale de Jean Charest en comptait 48 995 en 2008 et celle de Stephen Harper 90 756 à pareille date).
Il faut donc aller voter, non seulement parce qu'il s'agit d'un droit et d'un devoir ou parce qu'il réside un pouvoir énorme au sein du pallier municipal, mais surtout parce que ça nous touche directement, dans la vie de tous les jours.
Ceci étant dit, c'est surtout pour féliciter certains artisans (candidats, bénévoles, organisateurs) de l'actuelle campagne municipale que je tenais à aborder le sujet.
Partout au Québec, je rencontre des jeunes de moins de 40 ans qui prennent en charge la politique municipale. Certains font face, pour la première fois, au scrutin des électeurs. D'autres se font les dents sur le travail d'organisation d'une campagne électorale. D'autres encore suivent le déroulement de la campagne et, une fois leur choix fait, donnent un peu de temps pour une cause, ou une personne, en qui ils croient.
C'est impressionnant.
Peut-être que le municipal, au premier coup d'oeil, offre une possibilité de s'impliquer de manière moins traditionnellement partisane que lors d'autres élections. Peut-être que ces jeunes sentent qu'ils pourront avoir un impact plus direct sur la vie de leurs concitoyens. Peut-être qu'il y a beaucoup de postes à combler et qu'il est donc moins nécessaire de faire partie d'un club sélectif.
Tant mieux.
On assiste à une offensive jeunesse dans le cadre de la présente campagne, et pas seulement chez les partis ou les candidats, mais également chez les groupes jeunesse qui se font entendre. C'est rafraîchissant !
Bien sûr, certains diront que ce phénomène est plus marqué (voir observable uniquement) dans les grandes agglomérations. Il est clair que c'est le cas (même si je connais des jeunes qui affrontent l'électorat dans des municipalités et villages moins urbains), mais le renouveau n'a pas de point de départ défini et chaque jeune motivé, critique et intelligent qui s'implique est une brique de plus dans la construction d'une génération active.
Faire le choix de l'action politique et sociale quand on est jeunes (et non parce qu'on est jeune, la qualité et l'apport potentiel à la société étant les conditions premières à remplir lorsqu'on aspire à représenter la population) est difficile et il est de mise de lever notre chapeau à ceux qui le font, peu importe d'où ils viennent mais sachant où ils s'en vont.
Ils sont des précurseurs, des pionniers, des modèles.
Bravo !
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