mardi 16 novembre 2010

Le dernier droit

Me voici donc de retour de Boston.


Je n'ai (vraiment) pas écris autant que je l'aurais souhaité mais, sachez-le, ce n'est pas par manque de volonté ou de démangeaisons à prendre le clavier. C'est par manque de temps.


Mes responsabilités de coordination de la sortie de vote stratégique au sein de la campagne du gouverneur Deval Patrick ont assez rapidement évoluées en la planification et l'organisation d'une stratégie globale pour tous les candidats de la campagne coordonnée démocrate du Massachusetts, une tâche considérable. Afin de ne pas vous ennuyer avec les détails techniques de mon quotidien, voici un résumé des principaux événements et les liens vers les entrevues que j'ai accordées au cours du dernier mois et demi de campagne :


LA SUITE DE MON ARTICLE AU http://blog.uqac.ca/2010/le-dernier-droit/ !


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Les articles que je fais paraître sur ce blogue proviennent du blogue de l'UQAC (http://blog.uqac.ca/). En plus de ces mises à jour sporadiques, je commente les suites de mon périple lorsque bon me semble sur Facebook (http://bit.ly/9GQpEo) et Twitter (http://twitter.com/SimonLafrance).


N’hésitez pas à échanger avec moi en faisant des commentaires et en posant des questions, peu importe le média que vous utiliserez.

jeudi 16 septembre 2010

Ah, l’air de la campagne… électorale !

Miam !

Ce soir je me suis fais à manger pour la première fois depuis mon arrivée au Massachusetts. Évidemment, si mettre un plat congelé au micro-ondes et en remuer le contenu à mi-cuisson compte pour vous comme un repas « maison », non seulement je vous plains, mais je vous assure (en me basant sur mon expérience de ces dernières semaines) que c’est incomparable.

Ça a fait du bien. D’autant plus que le vin (même le bon) est très abordable ici. J’en ai donc profité également.

Bon, vous voulez que je vous parle de la campagne…

Vous voulez lire le reste de l'article ? Rendez-vous au http://blog.uqac.ca/2010/ah-lair-de-la-campagne-electorale/ !

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Les articles que je fais paraître sur ce blogue proviennent du blogue de l'UQAC (http://blog.uqac.ca/). En plus de ces mises à jour hebdomadaires, je commente mon périple lorsque bon me semble sur Facebook (http://bit.ly/9GQpEo) et Twitter (http://twitter.com/SimonLafrance).

N’hésitez pas à échanger avec moi en faisant des commentaires et en posant des questions, peu importe le média que vous utiliserez.

mardi 7 septembre 2010

Boston, me voici, que tu le veuilles ou non !

Ouf !

Il était grand temps que je prenne un moment pour coucher toutes les péripéties de ma première semaine à Boston sur papier… ou sur écran plutôt.

Avant de commencer je tiens toutefois à prendre un moment pour remercier Justine Lévesque de m’offrir cette tribune et Suzie Girard de m’avoir présenté Justine.

Bon, commençons…

Je travaille, depuis jeudi dernier, au quartier général de campagne de Deval Patrick, le gouverneur démocrate du Massachusetts, qui cherche actuellement à se faire réélire pour un deuxième mandat à ce poste. L’élection, appelée “élection de mi-mandat” puisqu’elle marque la moitié du mandat du président, aura lieu le 2 novembre prochain. Le même jour, 36 autres gouverneurs, 37 sénateurs et l’ensemble des représentants (435) à la Chambre des représentants des États-Unis seront également élus.

Puisque cette expérience sera comptabilisée en tant que stage dans le cadre de mon cheminement de baccalauréat, l’UQAC m’a offert de publier une chronique hebdomadaire afin de présenter les principaux événements s’étant déroulés au sein de la campagne de Deval Patrick au cours des jours précédents, mais aussi de faire part aux lecteurs des événements que je vis aux États-Unis.

Et des tribulations en tous genres, il y en a eu cette semaine !

La suite sur au http://blog.uqac.ca/?p=507 ...

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Les articles que je fais paraître sur ce blogue proviennent du blogue de l'UQAC (http://blog.uqac.ca/). En plus de ces mises à jour hebdomadaires, je commente mon périple lorsque bon me semble sur Facebook (http://bit.ly/9GQpEo) et Twitter (http://twitter.com/SimonLafrance).

N’hésitez pas à échanger avec moi en faisant des commentaires et en posant des questions, peu importe le média que vous utiliserez.

vendredi 3 septembre 2010

Couverture de campagne !

Bonjour,

Comme plusieurs d'entres vous le savez, je travaillerai cet automne au quartier général de campagne de Deval Patrick, le gouverneur démocrate du Massachusetts, qui cherche actuellement à se faire réélire pour un deuxième mandat à ce poste. L'élection, appelée "élection de mi-mandat" puisqu'elle marque la moitié du mandat du président, aura lieu le 2 novembre prochain. Le même jour, 36 autres gouverneurs, 37 sénateurs et l'ensemble des représentants (435) à la Chambre des représentants des États-Unis seront également élus.

Puisque cette expérience sera comptabilisée en tant que stage dans le cadre de mon cheminement de baccalauréat, l'UQAC m'a offert de publier une chronique hebdomadaire afin de présenter les principaux événements s'étant déroulés au sein de la campagne de Deval Patrick au cours des jours précédents, mais aussi de faire part aux lecteurs des péripéties que je vis aux États-Unis.

Par cette annonce je souhaite donc vous inviter à me suivre sur le blogue de l'UQAC, Libre de voir plus loin, à l'adresse suivante :

http://blog.uqac.ca/

Les articles que je ferai paraître sur le blogue de l'UQAC seront repris sur ce blogue. En plus de ces mises à jour hebdomadaires, je commenterai mon périple lorsque bon me semble sur Facebook (http://bit.ly/9GQpEo) et Twitter (http://twitter.com/SimonLafrance).

N'hésitez pas à échanger avec moi en faisant des commentaires et en posant des questions, peu importe le média que vous utiliserez.

Au plaisir d'écrire, au plaisir de vous lire !

dimanche 22 août 2010

Ma soeur Myriam vivra !

Salut,

Ma soeur Myriam a reçu les résultats de la deuxième biopsie qui devait venir préciser ou remplacer son premier diagnostic, annulé suite à l'observation d'anomalies dans le tracé évolutif du cancer généralisé.


Je m'en tiens à ces quelques informations centrales puisque je ne suis nullement un spécialiste :

- c'est un virus mortel qui menaçait la vie de ma soeur;
- Myriam a vaincu le virus;
- le diagnostic de cancer stade 4 est annulé;
- il reste, au cours des prochains mois, à réparer les multiples séquelles laissées par les ravages du virus (abcès, pierres, infections, etc.) mais plus rien ne constitue un risque fatal;
- ma soeur Myriam vivra !


Je lui laisse le soin d'expliquer tous les détails de ses démarches (médicales, physiques, psychologiques, spirituelles, etc.) et des résultats sur son blogue...

http://montraitementcuratif.blog.com/

... qui reviendra en ligne sous peu, ayant été lui aussi victime d'un virus, informatique. Après tout, elle seule peut exprimer correctement ce qu'elle a vécu.


Je tiens pour ma part à vous remercier du fond du coeur pour votre soutien, vos encouragements, vos dons, vos prières, vos pensées, votre présence et vos témoignages d'amitié tout au long de cette dure épreuve.


Bonne journée et profitez bien de la vie ! Elle est belle, surprenante, enivrante, mais fragile...

mardi 10 août 2010

Le « blogue curatif » de ma soeur Myriam...

Je sais, je sais, je ne blogue plus souvent...

Pas de temps. Trop de projets, trop d'idées et parfois aussi trop de trucs moches à régler, mais il faut bien le faire.

Je prends par contre du temps aujourd'hui pour vous présenter LA plus importante cause qui m'anime : la lutte contre le cancer de ma soeur Myriam.

Ma soeur est mariée, a une petite fille de 5 mois (ma nièce Rébecca) et vit à Gatineau. Elle a déjà combattu et vaincu deux cancers au cours des dernières années mais a été informée, il y a quelques semaines, du retour de la maladie, généralisée cette fois.

Loin de laisser tomber, elle a décidé de se doter d'un mode de vie qui maximisera ses chances de survivre à cette grande épreuve. Elle a également choisi d'écrire à propos de ce traitement curatif, de son quotidien et de ses émotions sur un blogue qu'elle a lancé cette semaine.

http://montraitementcuratif.blog.com/

Je ne vous en dis pas plus afin de lui laisser toute la place, mais je termine tout de même en vous invitant à lui témoigner votre amour, votre amitié, votre affection et à lui prodiguer vos encouragements.

C'est l'un des moteurs de sa guérison.

jeudi 25 février 2010

La clé du succès

Je répète souvent, sur ce blogue et lors de discussions avec des personnes variées, que la prochaine génération de leaders Québécois doit, d'ores et déjà, faire face à de multiples défis. L'un de ceux-ci consiste à mettre en place un mouvement social inclusif qui donnera le goût aux Québécois de s'intéresser à la chose politique et au futur de leur nation, à rassembler les Québécois au sein d'une nouvelle Révolution tranquille qui nous fera entrer de plein pied dans le 21e siècle.

Une question inhérente à toute société mûre pour un virage majeur se pose toutefois : D'où viendra le changement et qui l'opérera ?

À ce compte, quelques écoles de pensée s'affrontent. Pour les fins de cet article, je retiendrai trois vecteurs de changement possibles : Le « sauveur », les idées et la technique.

Le « sauveur »

Les personnalités fortes font partie intégrante des systèmes politiques. Nul besoin de remonter bien loin dans le temps pour le prouver. Il suffit de revenir sur les campagnes présidentielles de Nicolas Sarkozy en 2007 et de Barack Obama en 2008, d'évoquer la libération d'Ingrid Bétancourt ou même d'observer, au cours des toutes dernières semaines, le niveau d'enthousiasme dans la discussion suite aux sorties publiques de Lucien Bouchard, pour démontrer que certains hommes et femmes politiques fascinent, étonnent, mobilisent.

Est-ce que le déclic, donc, viendra d'une figure de proue charismatique ?

Il est évident que la population recherche certaines qualités chez ses dirigeants. On dira d'une personnalité politique qui sait toucher les gens qu'elle est « près du peuple ». On sera plus facilement emballé par un projet de société lorsque son porteur est motivant et qu'il semble y croire également. Un orateur hors-pair, quant à lui, fera applaudir même les plus sceptiques grâce à son talent. Certains croient donc que seul un leader fort peut mettre en marche une population, d'autant plus que celle-ci, au Québec par exemple, est amorphe. Ils sont d'ailleurs déjà à la recherche du prochain « sauveur ».

Mais le meneur politique, la tête d'affiche n'est-elle pas humaine, elle aussi ? Est-ce qu'on peut réellement fonder les espoirs d'une génération ou d'une cause entière sur les épaules d'une seule femme ou d'un seul homme ? C'est là que l'Histoire se manifeste pour démontrer que si certaines personnalités ont contribué (positivement ou négativement) à l'essor d'idées ou de projets, ils ont également bénéficier, entre autres, de nombreux alliés, d'un contexte favorable, de la faiblesse d'un adversaire, etc. Il existe également des dangers potentiels à s'en remettre entièrement à un dirigeant politique, au premier chef celui d'être déçu.

Les idées

Les idées mènent le monde, dit-on. En effet, les plus grands bouleversements politique trouvent leur fondement dans une réflexion, un remue-méninges sur une manière nouvelle de faire les choses. Une société en santé laisse place au débat et c'est ce qui lui permet d'évoluer. Afin de proposer un plan pour lancer le Québec à l'assaut de l'avenir, certains prônent que les jeunes leaders de la société de demain doivent d'abord discuter et débattre afin de proposer des idées novatrices à leurs contemporains.

Est-ce nous devrions nous concentrer sur les idées qui feront avancer le Québec de demain ?

La réflexion sur l'état actuel de la socitété Québecoise dépasse largement le simple cadre du milieu politique. Qu'il s'agisse de l'équilibre des finances publiques, des services sociaux, d'environnement, de croissance économique, de natalité, d'immigration, de société du savoir, de l'exode des cerveaux, d'indépendance nationale et de bien d'autres réalités, le défi d'élaborer et de présenter une réforme ou une alternative qui suscitera l'adhésion est de taille. Pourtant chaque jour les jeunes penseurs se rencontrent, créent des liens et discutent afin de trouver le chemin à suivre, franchissant ainsi le premier pas vers une société meilleure.

Comment, par contre, convier à une réflexion sur les idées une population de plus en plus imperméables aux propositions collectives ? De quelle manière (si cela est toujours possible) rejoindre les citoyens individualistes qui ne cherchent désormais que leur intérêt personnel... puis sa défence ? Penser pour penser, c'est bien beau, mais le risque pour les jeunes allumés est de s'éloigner peu à peu d'une population qui ne souhaite pas être bousculée, favorisant ainsi l'implantation d'un climat de méfiance mutuelle ou pire, d'indifférence entre les leaders et le peuple. Il faut donc viser le développement d'idées qui soient le plus concrètes possibles, répondent les idéalistes.

La technique

À l'ère de la technologie de pointe et de l'ultra-spécialisation du travail, le milieu politique est parfois attiré par le développement de solutions qui lui permettent de mieux performer. Sites de réseautage social, campagnes virales, publicités tappe-à-l'oeil, logiciels de planification stratégique, « machines » de sortie de vote, télé-souffleurs, firmes de relations publiques et j'en passe sont autant d'outils vers lesquels les partis politiques et les groupes de pression se tournent afin de pallier à la baisse de l'engagement citoyen.

Est-ce que le futur se trouve dans la « campagne de précision » et la « politique sur-mesure » ?

L'avantage des nouvelles techniques politiques est qu'elles permettent de mieux cibler son auditoire, de rejoindre les gens, souvent déjà convaincus, afin de maximiser leur engagement. Aussi, dans le contexte actuel où les gens ne cherchent pas nécessairement à être informés, ces techniques polissent l'image, racourcissent le message et professionalisent l'approche afin d'adapter le produit (quel qu'il soit) au client (qui qu'il soit). La « politique 2.0 » dépasse largement le web et plait aux politiques puisqu'elle amincit la marge d'erreur.

Toutefois, ce culte de la technique ne tend-il pas à déshumaniser le débat public ? Est-ce qu'impressionnés par le « jeu » politique en haute définition, nous n'oublions pas les raisons pour lesquelles les différentes tendances s'affrontent et des valeurs s'entrechoquent ? Il ne s'agit pas ici de se rappeler avec nostalgie l'âge mythique ou on pratiquait encore la politique de proximité, puisque le milieu a évolué et que ces avancées permettent des gains substantiels pour les organisations qui s'ouvrent au changement. La technique, par contre, peut mener à une vision plus mécanique, voir comptable, de la joute politique.

Quelle est LA solution ? Tenter de débusquer au plus vite une personne rassembleuse et visionnaire qui mobilisera les forces vives et « connectera » avec la population ? Convier les jeunes leaders de demain à une vaste réflexion sur le Québec qu'ils souhaitent bâtir afin de déboucher sur des propositions concrètes et novatrices ? Développer des outils et des techniques tout en précision afin de supporter logistiquement les personnes et les organisations qui veulent faire gagner le Québec ? Le traditionnel « un peu des trois » ?

La parole est à vous et, afin que la discussion soit la plus productive possible, je vous laisse sur cette célèbre citation de Josh Lyman, le conseiller du Président Bartlett dans la télésérie états-unienne The West Wing :

« What do you call a leader with no followers ? Just a guy taking a walk. »